Elle se trouve sur un coteau exposé à l’Ouest/Sud-ouest surplombant le village, avec une pente d’environ trente pour cent, et toujours ventilé, ce qui permet plus facilement d’éviter les maladies cryptogamiques.

Son sol est calcaire et sa terre est fine et sombre, bien équilibrée en sable limon et argile, lui conférant une bonne réserve hydrique tout en étant facile à travailler.

Cette parcelle se situe juste au-dessus de chez moi. Elle a une valeur sentimentale particulière puisqu’elle appartenait à mon grand-père, qui avait dû l’acheter en même temps que le terrain où bâtir sa maison et resté en pâture durant de nombreuses années.

C’est une parcelle d’environ 8 000 m² d’un seul tenant, accueillant actuellement 2 200 m² de vigne scindée en deux parties. La première a été plantée en 2019 et l’autre en 2021.

C’est une parcelle très technique étant donné sa configuration et la forte pente, rendue mécanisable. Elle se trouve sur échalas, chaque pied ayant son tuteur en acacia, le tout planté à la main. En coteaux, les échalas nous permettent de passer en travers pour le traitement, mais représente une énorme charge de travail par rapport au fil lorsqu’il faut relever la vigne.

Sur cette parcelle, c’est une chose incroyable mais nous n’avons plus besoin d’intervenir sur les sols grâce à sa vigueur, seulement un peu de débroussaillage.